Titre : Le Joyau
Auteur : Amy Ewing
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
" Aujourd'hui, Violet Lasting vit ses dernières heures. Demain, mon nom sera pris, remplacé par un numéro de lot. "
Résumé :
Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez.
Le Joyau, haut lieu et coeur de la cité solitaire, représente la richesse, la beauté, la royauté.
Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance...
Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet – le lot 197, son nom officiel – va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l'étincelante façade du Joyau. S'exercer à la cruauté, à la trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie.
C'est pourtant dans ce sinistre quotidien qu'elle tombe amoureuse d'un séduisant garçon, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Cette relation interdite vaudra aux jeunes amants d'affronter les plus grands des dangers...
Mon avis :
Si j'ai choisi cette dystopie dans la Collection R qui traînait dans ma PAL parmis tant de livres qui attendent patiemment leur tour , c'est évidement parce qu'elle me rappelait la trilogie La Sélection dans la même collection. Ces similitudes au niveau des couvertures et de la position délicate de l'héroïne au sein d'une société aristocratique m'ont donc faite espérer retrouver les sensations procurés par ma lecture de La Sélection.
Le Joyau ne m'a pas déçue. Si je l'ai trouvé moins prenant que La Sélection, l'intrigue est beaucoup mieux pensée. Dans ce livre, chaque détail du nouveau monde dans lequel nous plongeons a été rigoureusement pensé et expliqué, au contraire de La Sélection.
À cette aventure déjà intéressante vient s'ajouter une nouveauté : les Augures. Ces pouvoirs inexplicables se manifestent par trois capacités : celle de changer l'aspect d'un objet, celle de changer la forme d'un objet et celle de faire se développer un objet. C'est pour ces "pouvoirs" que les mères porteuses sont désignés de la sorte lorsqu'on leur diagnostique ceux-ci.
Le thème abordé est grave, mais le cadre dystopique et l'histoire d'amour impossible fournissent une distraction juste assez suffisante pour alléger la lecture, sans détourner l'attention du sujet principal.
Malgré tous ces points j'ai apprécié ma lecture, mais pas jusqu'à qu'à en être totalement incapable de m'arrêter de lire. C'est peut être toute l'ironie de la comparaison avec La Sélection : les deux sagas obtiennent la même note, alors que j'ai adoré La Sélection malgré ses défauts et j'ai passablement apprécié Le Joyau malgré ses qualités. Comme quoi, on a beau essayer de tout expliquer, l'appréciation ou non d'un livre gardera toujours une part de mystère.
Ma note : ♥♥♥♥
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