Aujourd'hui, je suis tombée sur un article sur un article sur un projet développé par une start-up lycéenne et qui a déjà obtenu le soutient d'hommes politiques, dont Alain Juppé, ainsi que de nombreuses académies et même d'Apple. Présenté dans BFM Business, New School est une start-up créée par Philippine Dolbeau visant à palier au problème de l'école buissonnière. Pour ce faire, les élèves seraient munis de capsules électroniques qui indiquerai ou non leur présence en cours, par un mécanisme automatique qui rapporterai ensuite ces présences au professeur sur une application et enverrai directement un SMS ou un mail aux parents.
Tout d'abord, je tiens à dire que j'admire réellement cette jeune fille qui a déjà bâtit plus que moi à seulement 16 ans et qui est un incroyable exemple pour la jeunesse. Avoir déjà tant d'imagination, de ténacité et de charisme ne peut que pousser à l'admiration.
De plus, il est vrai que le décrochage scolaire et l'absentéisme sont des problèmes récurrents qui sont au centre des préoccupations de l'Éducation Nationale.
Mais ce que je remet en question est le moyen d'y parvenir.
En effet, si vous suivez le blog, vous savez déjà que ma dystopie favorite est la saga Uglies; or, je n'ai pas pu m'empêcher se voir des parallèles entre l'univers de cette saga et ce projet. Même si je ne remet pas en question le but que New School poursuit, ces capsules connectées m'ont fortement rappelée les bagues d'interface de la saga Uglies.
Les bagues d'interface sont des bagues portées par tout les Uglies et les Pretties dans la saga. Leur utilité originelle est de pouvoir contrôler par la seule volonté et paroles, les ascenseurs, températures et de nombreuses autres choses : en un mot, ils ne peuvent pas se déplacer ni vivre normalement sans. Le problème qui se pose est que les autorités de cet univers les utilisent également pour surveiller en permanence les mouvements des personnes.
Attention, je vous vois venir : " mais ça n'a strictement rien à voir " . Mais tout en ayant conscience qu'il s'agit là d'un exemple poussé à l'extrême, je ne souhaite que démontrer les conséquences potentielles que peut avoir un acte anodin.
Je questionne ainsi la restriction de liberté que représente ce projet . Car l'école est le lieux où nous apprenons à exercer notre condition de citoyen ainsi que nos droits, nos devoirs et nos libertés. Si l'école commence à vouloir enlever ces libertés et à faire ressentir aux élèves qu'ils ont besoin d'être contrôlés, ils perdront par la même leur capacité à exercer leur liberté.
Pour ne pas tomber dans une spirale où les élèves tiendraient tête aux professeurs et où ceux-ci seraient obligés de restreindre encore les libertés, je ne pense pas que ce genre de solutions soient les bonnes.
C'était un aparté un peu spécial sur le blog, n'hésitez pas à réagir, c'est la première fois que je fais ça, je ne sais pas si ça vous intéressera, c'est une sorte de test.
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